Fort d’une solide formation en piano classique, Benoît joue de l’orgue dans les églises et se passionne autant pour les compositeurs baroques que pour Can, King Crimson, Pink Floyd ou Yes. Sans doute est-ce ce grand écart qui lui a appris à tirer le meilleur d’univers diamétralement opposés : de ses études scientifiques — trois années de médecine, deux de maths — et de son amour pour Jean-Sébastien Bach, il a gardé le sens du cadre et de la structure. De son immersion dans le rock psyché des années 70, il a retenu l’expérience sensorielle et la dissolution de soi dans la musique. Après l'Ecole Louis-Lumière, il entre au studio Motif Music et y devient assistant, recorder, puis mixeur sous la houlette de Julien Sabourin. Il profite des confinements pour repenser sa technique de mixage et développer son propre setup, mobilisant sa science du cadre pour mieux en déborder : « J’adore mêler les maths à quelque chose que je ne maîtrise pas». Plutôt que d’imposer une forme à la matière, il préfère se glisser dans les interstices, « développer la souplesse, accompagner plutôt que de contraindre ». Mais ses skills de caméléon ne l’empêchent pas d’avoir des goûts très affirmés. Fan de la pop française issue de Philippe Zdar et d’Alf, il affectionne aussi particulièrement la production anglaise issue du label XL Recordings, de James Blake, ou de Damon Albarn, pour « son élégance pleine d’aspérités ».
En 2021, la sortie remarquée de Mortel (plus de 5 millions d’écoutes en ligne) de Rouquine, le duo de Nino Vella et de Sébastien Rousselet dont Benoît a mixé l’album, marque un tournant décisif dans sa carrière : depuis, les maisons de disques l’appellent, et il enchaîne les mixages (Chéri, Yadam, HDX, Dani Terreur, Kalika, HSRS, Rallye, Par.Sek). Également à son actif, les prochains albums de Lord Esperanza et Alice et Moi, qui devraient encore accélérer les choses. Le parfait timing pour intégrer la team Flam.
EXTRAITS MUSICAUX
Fort d’une solide formation en piano classique, Benoît joue de l’orgue dans les églises et se passionne autant pour les compositeurs baroques que pour Can, King Crimson, Pink Floyd ou Yes. Sans doute est-ce ce grand écart qui lui a appris à tirer le meilleur d’univers diamétralement opposés : de ses études scientifiques — trois années de médecine, deux de maths — et de son amour pour Jean-Sébastien Bach, il a gardé le sens du cadre et de la structure. De son immersion dans le rock psyché des années 70, il a retenu l’expérience sensorielle et la dissolution de soi dans la musique. Après l'Ecole Louis-Lumière, il entre au studio Motif Music et y devient assistant, recorder, puis mixeur sous la houlette de Julien Sabourin. Il profite des confinements pour repenser sa technique de mixage et développer son propre setup, mobilisant sa science du cadre pour mieux en déborder : « J’adore mêler les maths à quelque chose que je ne maîtrise pas». Plutôt que d’imposer une forme à la matière, il préfère se glisser dans les interstices, « développer la souplesse, accompagner plutôt que de contraindre ». Mais ses skills de caméléon ne l’empêchent pas d’avoir des goûts très affirmés. Fan de la pop française issue de Philippe Zdar et d’Alf, il affectionne aussi particulièrement la production anglaise issue du label XL Recordings, de James Blake, ou de Damon Albarn, pour « son élégance pleine d’aspérités ».
En 2021, la sortie remarquée de Mortel (plus de 5 millions d’écoutes en ligne) de Rouquine, le duo de Nino Vella et de Sébastien Rousselet dont Benoît a mixé l’album, marque un tournant décisif dans sa carrière : depuis, les maisons de disques l’appellent, et il enchaîne les mixages (Chéri, Yadam, HDX, Dani Terreur, Kalika, HSRS, Rallye, Par.Sek). Également à son actif, les prochains albums de Lord Esperanza et Alice et Moi, qui devraient encore accélérer les choses. Le parfait timing pour intégrer la team Flam.