Des origines russes, une jeunesse à Paris et, depuis une vingtaine d’années, la conquête de la scène pop-rock internationale depuis Londres. Voilà, en substance, le parcours de musicien de Dimitri, réalisateur, compositeur, arrangeur, mixeur, programmeur et accessoirement multi-instrumentiste. Après des débuts aussi précoces que prometteurs (à 17 ans, il produit l’album Blonde de Guesh Patti), il s’établit en Angleterre au plus fort de la vague trip-hop et collabore avec nombre d’artistes prestigieux tels que Placebo, John Cale, The Horrors, Peter Kingsbery, Moby, Goldfrapp, et Tricky, dont les albums squattent les charts internationaux. Puis, l’époque voyant peu à peu les guitares disparaître au profit des machines, Dimitri amorce son grand virage pop. Dans son studio où il collectionne du matériel rare, il compose et programme alors pour Shakira, Nicola Roberts, Mikki Ekko, Charli XCX, et plus récemment,Findlay (Forgotten Pleasures/BMG), LP, Blondie ou Becky Hill, ex-lauréate de The Voice Angleterre dont le single Rude Love a déjà atteint plus d’un million d’écoutes sur Spotify. Avant chaque nouvelle collaboration, Dimitri commence par un état des lieux afin de d’établir une feuille de route extrêmement précise : « Pour qu’il y ait de bonnes surprises, il faut d’abord savoir d’où l’on part et dans quelle direction on va ! » Approche imparable qui allie un professionnalisme somme toute old school à une parfaite maîtrise des sonorités actuelles. Désormais, ce Viking urbain – tattoos obligent - partage son temps entre Londres, Los Angeles et… Paris, où il revient régulièrement travailler quand la nostalgie de sa langue natale se fait trop pressante.