Comme bon nombre d’adolescents des années 90, Guillaume est un auditeur assidu de rock, punk et autre métal. Ici, pas de parcours musical classique. Grands-parents agriculteurs, parents profs, le déclic ne vient pas grâce à un quelconque cours de musique mais en découvrant Smells like teen spirit de Nirvana. L’alliance de la mélodie ultra efficace et de l’âpreté de l’interprétation fait mouche, et, charmé par cette jolie brutalité, il apprend la guitare en autodidacte et forme un groupe avec ses amis du lycée puis enregistre sa première démo dans sa Normandie natale, chez un proche équipé d’un petit Tascam 4 pistes et de quelques micros. Repartir avec une cassette en main, entendre sa musique sur un support physique : l’expérience est une révélation et va conditionner son approche de la prise de son et la suite de sa carrière.
En 1999, il intègre la SAE et alterne entre apprentissage scolaire la semaine et enregistrement de démos et albums pour ses amis le week-end. Il réinvestit chaque centime dans du matériel, puis fonde LOKO Studio en 2003-2004. Il fera intensément tourner ce studio pendant cinq belles années avant d’éprouver des envies d’ailleurs et de prendre la direction de Paris, où il fera ses gammes dans le Rap avant d’ouvrir Audioscope en 2016-2017.
De sa genèse DIY, il garde aujourd’hui le goût de l’enregistrement live, la captation brute d’un moment de vérité, préférant un mix “aux tripes” à une approche ultra-technique. “Je ne passe pas une heure à faire un EQ de caisse claire,” dit-il, préférant soigner la prise en amont. Chez lui, on enregistre sur bande et on donne aux mixeurs des pistes déjà prêtes à vibrer.
Car Guillaume ne cherche pas le succès commercial, mais l’authenticité. “Je pars toujours du principe que je ne réaliserais pas un titre que je n’aurais pas écouté chez moi.” Pour lui « une bonne chanson c’est avant tout une bonne mélodie ». Le succès, lui, semble être la suite logique de ce processus sincère, en témoignent ses nombreuses et brillantes collaborations. ADÉ, Kent, Louis Chédid, ou encore Aliocha Schneider pour le titre « Ensemble », tous sont venus chercher chez Guillaume et Audioscope cette chaleur et cette profondeur qu’il cultive depuis ses premiers enregistrements en Normandie.
Entre remise en question constante et quête de nouvelles sonorités, il continue de “digger”, nouvelles techniques comme nouveaux artistes, cherchant à éviter le piège du savoir figé. “Le danger, après 27 ans de métier, c’est de penser savoir comment enregistrer tel ou tel instrument.” Jamais de confort dans la pratique donc, sa seule vérité étant que la musique doit rester un espace d’expérimentation et de partage, où chaque projet est une aventure nouvelle et enrichissante.
EXTRAITS MUSICAUX
Comme bon nombre d’adolescents des années 90, Guillaume est un auditeur assidu de rock, punk et autre métal. Ici, pas de parcours musical classique. Grands-parents agriculteurs, parents profs, le déclic ne vient pas grâce à un quelconque cours de musique mais en découvrant Smells like teen spirit de Nirvana. L’alliance de la mélodie ultra efficace et de l’âpreté de l’interprétation fait mouche, et, charmé par cette jolie brutalité, il apprend la guitare en autodidacte et forme un groupe avec ses amis du lycée puis enregistre sa première démo dans sa Normandie natale, chez un proche équipé d’un petit Tascam 4 pistes et de quelques micros. Repartir avec une cassette en main, entendre sa musique sur un support physique : l’expérience est une révélation et va conditionner son approche de la prise de son et la suite de sa carrière.
En 1999, il intègre la SAE et alterne entre apprentissage scolaire la semaine et enregistrement de démos et albums pour ses amis le week-end. Il réinvestit chaque centime dans du matériel, puis fonde LOKO Studio en 2003-2004. Il fera intensément tourner ce studio pendant cinq belles années avant d’éprouver des envies d’ailleurs et de prendre la direction de Paris, où il fera ses gammes dans le Rap avant d’ouvrir Audioscope en 2016-2017.
De sa genèse DIY, il garde aujourd’hui le goût de l’enregistrement live, la captation brute d’un moment de vérité, préférant un mix “aux tripes” à une approche ultra-technique. “Je ne passe pas une heure à faire un EQ de caisse claire,” dit-il, préférant soigner la prise en amont. Chez lui, on enregistre sur bande et on donne aux mixeurs des pistes déjà prêtes à vibrer.
Car Guillaume ne cherche pas le succès commercial, mais l’authenticité. “Je pars toujours du principe que je ne réaliserais pas un titre que je n’aurais pas écouté chez moi.” Pour lui « une bonne chanson c’est avant tout une bonne mélodie ». Le succès, lui, semble être la suite logique de ce processus sincère, en témoignent ses nombreuses et brillantes collaborations. ADÉ, Kent, Louis Chédid, ou encore Aliocha Schneider pour le titre « Ensemble », tous sont venus chercher chez Guillaume et Audioscope cette chaleur et cette profondeur qu’il cultive depuis ses premiers enregistrements en Normandie.
Entre remise en question constante et quête de nouvelles sonorités, il continue de “digger”, nouvelles techniques comme nouveaux artistes, cherchant à éviter le piège du savoir figé. “Le danger, après 27 ans de métier, c’est de penser savoir comment enregistrer tel ou tel instrument.” Jamais de confort dans la pratique donc, sa seule vérité étant que la musique doit rester un espace d’expérimentation et de partage, où chaque projet est une aventure nouvelle et enrichissante.