Tête d’ampoule du son sous toutes ses formes, Oscar est un ingénieur-mixeur qui poursuit une voie singulière et exigeante, à cheval entre passé et futur. Il a grandi avec un père également ingé son - mais dans le cinéma et grand amateur de jazz -, et une mère monteuse de films d’auteur français. Cet environnement familial lui forge, presque inconsciemment, une sensibilité aiguisée pour ces métiers de l'ombre, essentiels aux créations artistiques mais rarement sous les feux des projecteurs. Avant même de savoir parler, il reproduisait en onomatopées tous les sons de la vie courante. Entré dans la musique par le piano classique, il découvre avec Chopin « la possibilité de sortir de la partition, d’interpréter », et avec le rock des années 60-70, la chaleur et la sensualité de l’enregistrement analogique. Après des études supérieures scientifiques, il intègre le cursus Image et Son de Brest où il n’écoute que de « la musique de hippies ». Son master 2 en poche, il revient à Paris et s’enthousiasme pour The National, Arcade Fire, Feist, Balthazar, Tame Impala, MGMT, les Black Keys, The Last Shadow Puppets et, côté français, Feu! Chatterton ou François and the Atlas Mountain.
En 2015, il devient assistant des studios Saint-Germain et apprend le métier auprès de Stan Neff et de François Delabrière « trois fois plus vite qu’en bidouillant seul dans sa chambre ». Mais c’est ensuite son année à l’Ircam qui lui fera prendre le virage de la recherche sonore. Il s’y forme notamment au mixage multicanal et binaural, qui plus tard lui ouvrira les portes de productions en Dolby Atmos pour des artistes tels que Zaho de Sagazan, Clara Luciani, Booba, Pierre de Maere, Polo & Pan ou encore Juliette Armanet.
Sa carrière d'ingénieur débute sur des projets ambitieux : l'enregistrement de l'album Manga de Mayra Andrade, S3NS d'Ibrahim Maalouf, ainsi que plusieurs collaborations à l’Ircam. Parallèlement, il s’illustre comme réalisateur audio pour La Blogothèque, où il enregistre ou mixe une vingtaine de clips musicaux, dont beaucoup de take-away shows : des capsules vidéo filmées dans la rue où il s’agit de « restituer la vérité sonore de l’instant et du lieu au travers du mix, et coller à la réalité de l’image plutôt que de chercher la perfection du son ».
Aujourd'hui, Oscar poursuit sa collaboration rapprochée avec Ibrahim Maalouf, enregistrant et mixant ses albums et musiques de film. Il officie également comme ingénieur résident aux studios Saint-Germain et Artistic Palace, tout en travaillant dans sa cabine de mix au studio Ferber pour des artistes tels que MPL, Joyce Jonathan, Marghe et Douran. Alternant entre enregistrements et mixage, parfois sur un même projet, il affine sans cesse ses techniques et sa capacité d’autocritique. Sa fascination pour la qualité sonore des grosses productions internationales le pousse à rechercher un son toujours plus plein et défini, l’incitant, par exemple, à enregistrer et à mixer un album de jazz comme de la pop, ou inversement, à intégrer un maximum d’instruments organiques dans des productions pop plus mainstream. Ce que dit de lui le saxophoniste de jazz Oded Tzur le résume assez bien : « When I listen to your work, I hear something that is informed by acoustic situations but somehow sits in the realm of pop, in terms of how “clear” everything is. »
EXTRAITS MUSICAUX
Tête d’ampoule du son sous toutes ses formes, Oscar est un ingénieur-mixeur qui poursuit une voie singulière et exigeante, à cheval entre passé et futur. Il a grandi avec un père également ingé son - mais dans le cinéma et grand amateur de jazz -, et une mère monteuse de films d’auteur français. Cet environnement familial lui forge, presque inconsciemment, une sensibilité aiguisée pour ces métiers de l'ombre, essentiels aux créations artistiques mais rarement sous les feux des projecteurs. Avant même de savoir parler, il reproduisait en onomatopées tous les sons de la vie courante. Entré dans la musique par le piano classique, il découvre avec Chopin « la possibilité de sortir de la partition, d’interpréter », et avec le rock des années 60-70, la chaleur et la sensualité de l’enregistrement analogique. Après des études supérieures scientifiques, il intègre le cursus Image et Son de Brest où il n’écoute que de « la musique de hippies ». Son master 2 en poche, il revient à Paris et s’enthousiasme pour The National, Arcade Fire, Feist, Balthazar, Tame Impala, MGMT, les Black Keys, The Last Shadow Puppets et, côté français, Feu! Chatterton ou François and the Atlas Mountain.
En 2015, il devient assistant des studios Saint-Germain et apprend le métier auprès de Stan Neff et de François Delabrière « trois fois plus vite qu’en bidouillant seul dans sa chambre ». Mais c’est ensuite son année à l’Ircam qui lui fera prendre le virage de la recherche sonore. Il s’y forme notamment au mixage multicanal et binaural, qui plus tard lui ouvrira les portes de productions en Dolby Atmos pour des artistes tels que Zaho de Sagazan, Clara Luciani, Booba, Pierre de Maere, Polo & Pan ou encore Juliette Armanet.
Sa carrière d'ingénieur débute sur des projets ambitieux : l'enregistrement de l'album Manga de Mayra Andrade, S3NS d'Ibrahim Maalouf, ainsi que plusieurs collaborations à l’Ircam. Parallèlement, il s’illustre comme réalisateur audio pour La Blogothèque, où il enregistre ou mixe une vingtaine de clips musicaux, dont beaucoup de take-away shows : des capsules vidéo filmées dans la rue où il s’agit de « restituer la vérité sonore de l’instant et du lieu au travers du mix, et coller à la réalité de l’image plutôt que de chercher la perfection du son ».
Aujourd'hui, Oscar poursuit sa collaboration rapprochée avec Ibrahim Maalouf, enregistrant et mixant ses albums et musiques de film. Il officie également comme ingénieur résident aux studios Saint-Germain et Artistic Palace, tout en travaillant dans sa cabine de mix au studio Ferber pour des artistes tels que MPL, Joyce Jonathan, Marghe et Douran. Alternant entre enregistrements et mixage, parfois sur un même projet, il affine sans cesse ses techniques et sa capacité d’autocritique. Sa fascination pour la qualité sonore des grosses productions internationales le pousse à rechercher un son toujours plus plein et défini, l’incitant, par exemple, à enregistrer et à mixer un album de jazz comme de la pop, ou inversement, à intégrer un maximum d’instruments organiques dans des productions pop plus mainstream. Ce que dit de lui le saxophoniste de jazz Oded Tzur le résume assez bien : « When I listen to your work, I hear something that is informed by acoustic situations but somehow sits in the realm of pop, in terms of how “clear” everything is. »