Lorsqu’on demande à Thomas de se remémorer son premier émoi musical, c’est une claque, intacte, qu’il reçoit comme à ses 14 ans. L’expéditeur ? Jimi Hendrix évidemment, suivi de près par Stevie Wonder. “C’est à ce moment-là que j’ai découvert que la musique pouvait exister sans paroles” décrit le désormais trentenaire. Ça y est, le “rockeur dans l’âme, tendance digger” a mis le doigt dans un engrenage addictif, celui des guitares brutales, du punk, du metal, mais aussi de la musique électronique (merci Xavier et Gaspard de Justice). À mesure que les découvertes s’enchaînent, les goûts du Rémois, parisien d’adoption, penchent de plus en plus vers l’Outre-Manche, de Radiohead à Jamie XX, en passant par Four Tet, Alfa Mist, ou Brownswood, le label de Gilles Peterson. “Digger” on a dit !
Après un lycée où le “moindre temps libre était consacré à la musique”, la formation d’ingénieur du son se présente à Thomas comme une évidence. Puis vient le moment de la fameuse première expérience, on ne peut plus charnière dans son cas. Cinq riches années passées au studio Question de Son fondé par Jordan Kouby et Frédéric Vectol, de vrai mentors pour lui. Enregistrement, mixage puis réalisation, Thomas se forge un profil couteau-suisse et assiste avec des noms aussi prestigieux que variés tels que Christine and the Queens, Nekfeu,Little Simz, The Black Lips ou même Franck Ocean. Son savoir-faire s’affine et s’affirme aussi. Celui qui voit le mix comme un “château de carte en équilibre entre émotion, arrangement et texte”, a depuis créé son propre studio. Il navigue au milieu des batteries, synthés, claviers dans une approche instrumentiste, vintage et analogique qu’il assume pleinement.
Et son style dans tout ça ? “Résolument pop, dans tout ce que ça peut englober”. Que ce soit avec Thomas de Pourquery, Eddy de Pretto ou le chanteur et producteur Duñe, l’approche est la même : “jouer avec la structure et les codes pop, mais toujours avec pour objectif d’écrire la plus belle chanson”.
Odilon
2024
à paraître
Odilon
à paraître
2024
EXTRAITS MUSICAUX
Lorsqu’on demande à Thomas de se remémorer son premier émoi musical, c’est une claque, intacte, qu’il reçoit comme à ses 14 ans. L’expéditeur ? Jimi Hendrix évidemment, suivi de près par Stevie Wonder. “C’est à ce moment-là que j’ai découvert que la musique pouvait exister sans paroles” décrit le désormais trentenaire. Ça y est, le “rockeur dans l’âme, tendance digger” a mis le doigt dans un engrenage addictif, celui des guitares brutales, du punk, du metal, mais aussi de la musique électronique (merci Xavier et Gaspard de Justice). À mesure que les découvertes s’enchaînent, les goûts du Rémois, parisien d’adoption, penchent de plus en plus vers l’Outre-Manche, de Radiohead à Jamie XX, en passant par Four Tet, Alfa Mist, ou Brownswood, le label de Gilles Peterson. “Digger” on a dit !
Après un lycée où le “moindre temps libre était consacré à la musique”, la formation d’ingénieur du son se présente à Thomas comme une évidence. Puis vient le moment de la fameuse première expérience, on ne peut plus charnière dans son cas. Cinq riches années passées au studio Question de Son fondé par Jordan Kouby et Frédéric Vectol, de vrai mentors pour lui. Enregistrement, mixage puis réalisation, Thomas se forge un profil couteau-suisse et assiste avec des noms aussi prestigieux que variés tels que Christine and the Queens, Nekfeu,Little Simz, The Black Lips ou même Franck Ocean. Son savoir-faire s’affine et s’affirme aussi. Celui qui voit le mix comme un “château de carte en équilibre entre émotion, arrangement et texte”, a depuis créé son propre studio. Il navigue au milieu des batteries, synthés, claviers dans une approche instrumentiste, vintage et analogique qu’il assume pleinement.
Et son style dans tout ça ? “Résolument pop, dans tout ce que ça peut englober”. Que ce soit avec Thomas de Pourquery, Eddy de Pretto ou le chanteur et producteur Duñe, l’approche est la même : “jouer avec la structure et les codes pop, mais toujours avec pour objectif d’écrire la plus belle chanson”.