Compositeur, arrangeur et réalisateur, Thomas évolue entre pop et electronica, avec un soin particulier apporté aux textures sonores. Esthète du son, il développe une écriture musicale exigeante aux côtés d’artistes parisiens comme Elephanz, Owlle ou Cléa Vincent.
Durant sa jeunesse à Caen, il joue de la batterie, de la guitare et de la basse dans une flopée de groupes punk-rock. Curieux de la genèse des disques, L’École du micro d’argent d’IAM lui révèle le rôle ô combien déterminant de la production. Il s’initie alors aux techniques du son aux côtés de Guillaume Doussaud au Swan Sound Studio, tout en multipliant les expériences : montage d’émissions, création sonore et sound design pour Radio Phénix à Caen, puis pour Wise Buddah à Londres. Il réalise également des spots publicitaires pour le Festival de Cannes ou la SNCF. À 20 ans, il passe plusieurs mois à Bristol, berceau du trip-hop. C’est ce séjour, puis l’album Another Green World de Brian Eno, qui lui font découvrir que l’électro peut aussi être intime, suggérer plutôt qu’asséner. Fort de cette révélation, il se forme à la réalisation auprès de Pavle Kovacevic (Bob Sinclar, Sébastien Tellier). Une expérience qui lui ouvrira les portes de la scène indé parisienne. Depuis, il enchaîne les collaborations.
Son angle d’attaque : se nourrir d’histoires pour penser le disque au-delà de son cadre strict. Convoquer son imaginaire pour mieux servir celui des autres. Et dans ce creuset, on trouve pêle-mêle des souvenirs de voyages, des scènes de romans, ou le son et les couleurs d’un album-doudou : « Enfant, c’est Harvest de Neil Young qui m’a ouvert à la musique. J’ai grandi dans une plaine céréalière. Lorsque j’ai appris que le titre de cet album signifiait “moisson” et qu’il avait été enregistré dans une grange, ça m’a encouragé. » En studio, toujours, il se demande ce que l’ajout de telle machine, de tel procédé va raconter de l’identité du disque. Ainsi, il a appris à produire sur cassette pour réaliser un album qui fleure bon la banlieue pavillonnaire américaine.
Pour l’heure, Thomas s’attelle aux prochains opus d’Elephanz et de Owlle, puis enchaînera avec ceux de Thibaut Pez, Janek et Welcome Nogaro. Autant d’occasions de saupoudrer ses paillettes magiques.
EXTRAITS MUSICAUX
Compositeur, arrangeur et réalisateur, Thomas évolue entre pop et electronica, avec un soin particulier apporté aux textures sonores. Esthète du son, il développe une écriture musicale exigeante aux côtés d’artistes parisiens comme Elephanz, Owlle ou Cléa Vincent.
Durant sa jeunesse à Caen, il joue de la batterie, de la guitare et de la basse dans une flopée de groupes punk-rock. Curieux de la genèse des disques, L’École du micro d’argent d’IAM lui révèle le rôle ô combien déterminant de la production. Il s’initie alors aux techniques du son aux côtés de Guillaume Doussaud au Swan Sound Studio, tout en multipliant les expériences : montage d’émissions, création sonore et sound design pour Radio Phénix à Caen, puis pour Wise Buddah à Londres. Il réalise également des spots publicitaires pour le Festival de Cannes ou la SNCF. À 20 ans, il passe plusieurs mois à Bristol, berceau du trip-hop. C’est ce séjour, puis l’album Another Green World de Brian Eno, qui lui font découvrir que l’électro peut aussi être intime, suggérer plutôt qu’asséner. Fort de cette révélation, il se forme à la réalisation auprès de Pavle Kovacevic (Bob Sinclar, Sébastien Tellier). Une expérience qui lui ouvrira les portes de la scène indé parisienne. Depuis, il enchaîne les collaborations.
Son angle d’attaque : se nourrir d’histoires pour penser le disque au-delà de son cadre strict. Convoquer son imaginaire pour mieux servir celui des autres. Et dans ce creuset, on trouve pêle-mêle des souvenirs de voyages, des scènes de romans, ou le son et les couleurs d’un album-doudou : « Enfant, c’est Harvest de Neil Young qui m’a ouvert à la musique. J’ai grandi dans une plaine céréalière. Lorsque j’ai appris que le titre de cet album signifiait “moisson” et qu’il avait été enregistré dans une grange, ça m’a encouragé. » En studio, toujours, il se demande ce que l’ajout de telle machine, de tel procédé va raconter de l’identité du disque. Ainsi, il a appris à produire sur cassette pour réaliser un album qui fleure bon la banlieue pavillonnaire américaine.
Pour l’heure, Thomas s’attelle aux prochains opus d’Elephanz et de Owlle, puis enchaînera avec ceux de Thibaut Pez, Janek et Welcome Nogaro. Autant d’occasions de saupoudrer ses paillettes magiques.